POURQUOI VOUS GALÉREZ À ATTEINDRE VOS OBJECTIFS? (PEUR VS AMOUR)
Aujourd'hui je vais vous parler de quelque chose de très simple mais surtout de très important à comprendre, qui pourra très certainement vous aider à y voir plus clair et surtout à débloquer des choses dans votre vie. Tout du moins c'est ce que je vous souhaite.
Dans cette vidéo on va parler de la peur et de l'amour, et plus particulièrement de la capacité à distinguer les 2. Parce qu'on va voir que c'est quelque chose d'important à savoir faire pour pouvoir atteindre ses objectifs.
Alors ce que je viens de dire va peut-être paraître ridicule pour certains d'entre vous. Je suis sure qu'y en a beaucoup parmi vous qui pensent savoir faire la distinction entre l'amour et la peur. A priori, c'est pas si compliqué que ça de faire la distinction, je veux dire c'est quand même 2 choses bien différentes. Et pourtant, je peux vous assurer que beaucoup de personnes confondent les 2.
Laissez moi vous expliquer tout ça plus en détails.
LES DEUX ENERGIES QUI DIRIGENT NOTRE VIE
On pourrait partir du principe que notre vie est gouvernée soit par la peur, soit par l'amour. Ce qui veut dire que nos comportements, nos réactions, nos décisions découlent de ça.
Plus concrètement, qu'est ce que ça veut dire. Ben si vous prenez le temps d'analyser un peu votre vie, vous allez voir que vous avez été influencé soit par l'amour soit par la peur.
Commencez déjà par des grosses décisions que vous avez prises dans votre vie par exemple. Comme le choix de vos études, est ce que vous êtes allés dans telle voie parce que vous aviez peur, peut-être peur de décevoir vos parents si vous faisiez autre chose, ou peur de ne plus être avec vos amis, ou parce que vous ne pensiez pas être capable de faire d'autres études par exemple, ou d'autres peurs encore. Ou alors vous avez choisi cette voie là parce que vous en aviez vraiment envie ?
Et vous pouvez vous poser cette question avec d'autres grosses décisions que vous avez prises dans votre vie. En fait vous pouvez presque vous la posez pour tout.
Par exemple, est ce que ce que vous avez mangé dans votre assiette aujourd'hui, c'est parce que vous en aviez envie, ou alors est ce que c'était parce que vous aviez peur de prendre du poids par exemple ?
Est ce que la réaction que vous avez ces derniers temps par rapport à votre conjoint ou vos enfants, c'était de l'amour ou de la peur ?
Est ce que vous êtes en couple avec une personne parce que vous l'aimez vraiment ou est ce qu'il y a une peur qui se cache derrière comme la peur d'être seul par exemple ?
Bon comme vous pouvez le constater, c'est des questions pas franchement simple à se poser.
Mais je vous conseille de bien prendre le temps de réfléchir, tout en sachant qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, ce qui importe c'est juste que vous soyez honnêtes envers vous-mêmes. Ce genre de questions même si elles sont pas toujours très agréables à se poser, elles permettent vraiment d'y voir plus clair, et de se comprendre surtout un peu mieux. Ça permet tout simplement de voir la réalité en face.
Parfois on pourrait être tenté de répondre peut-être un peu trop rapidement que bien évidemment on a pris telle décision par amour alors qu'en fait si on est sincère envers soi-même on s'apercevrait qu'en réalité on l'a fait par peur.
QUAND UNE MÈRE PENSAIT AGIR PAR AMOUR
Je vais vous donner un exemple pour essayer d'illustrer mes explications. Et je vais prendre le cas d'une personne que j'ai reçue en consultation, qui avait un besoin de tout contrôler chez elle. Et elle avait 2 enfants je crois, qui étaient même des adolescents. Et elle était très maman poule avec eux. C'est à dire qu'elle voulait toujours savoir où ils étaient avec qui, si ils avaient le malheur de mettre trop de temps à répondre à ses sms, elle commençait à paniquer. A la maison, elle était toujours derrière leur dos, à tout vérifier, à leur demander de ranger les choses etc, je pense que vous voyez un peu ce que ça peut donner.Et elle savait qu'elle agaçait de plus en plus ses enfants qui d'ailleurs le lui reprochait énormément. Ils lui disaient qu'elle était étouffante avec eux et qu'ils voulaient qu'elles les laissent un peu tranquilles. Donc elle avait conscience de ça, et elle voulait vraiment arrêter mais elle n'arrivait pas à faire autrement. C'était vraiment plus fort qu'elle.
Alors le comportement que je viens de décrire va probablement paraître normal pour certains, parce qu'effectivement ça reste plutôt normal de s'inquiéter pour ses enfants. Mais elle, elle était vraiment du côté un peu trop étouffante à cause de son anxiété.
Donc une fois qu'elle m'a expliqué tout ça, je lui demande mais du coup pourquoi elle n'arrive pas à arrêter d'être autant sur le dos de ses enfants, qu'est ce qui se passerait pour elle si elle arrêtait ?
Et là elle me répond, ben enfin si je ne le faisais pas je serai pas une bonne mère, et mes enfants vont croire que je les aime pas quoi.
Et là avec cette réponse, on est au cœur du problème.
Parce qu'en fait tout ce qu'elle faisait par rapport à ses enfants, c'était par rapport à la peur, et plus particulièrement la peur de ne pas être une bonne mère si elle ne faisait pas toutes ces choses là.
Pour elle s'inquiéter pour ses enfants, ça voulait dire qu'elle les aimait. Et si elle n'était pas toujours inquiète, ça voulait dire qu'elle était une mauvaise mère.
Alors que c'est pas parce qu'on est détendue ou parce qu'on est moins sur le dos de ses enfants, que ça veut dire qu'on les aime pas.
A surprotéger ses enfants, à cause de ses propres angoisses, elle les empêchait de vivre leurs propres expériences et d'évoluer en fait. Alors que l'amour c'est justement permettre à l'autre d'être lui même, et de pouvoir faire ses propres erreurs. C'est pas simple parce que ça demande de lacher prise. De manière général, les gens aimeraient un peu trop contrôler les autres. Ils aimeraient que les autres fassent ce dont eux ils ont besoin. C'est beaucoup plus difficile d'accepter que l'autre peut avoir d'autres besoins lui.
Et dans l'exemple de cette dame, ces enfants avaient clairement d'autres besoins, mais à cause de ses angoisses, elle n'arrivait pas à lacher.
C'est pas pour rien qu'on dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Je trouve que l'exemple de cette dame illustre bien cette citation. Parce qu'au fond elle pensait bien faire en agissant comme elle le faisait.
Mais c'était de la peur et non pas de l'amour qu'elle transmettait à ses enfants. Et ses enfants commençaient vraiment à en avoir marre.
Je ne sais pas si vous arrivez à percevoir la différence mais y en a vraiment une.
Quand on fait quelque chose par amour, on attend rien en retour. On le fait parce qu'on en a vraiment envie. C'est ce qu'on appelle l'altruisme. On pourrait dire qu'à ce moment là les actes sont pures.
Alors que quand on le fait par peur, en fait y a un besoin derrière. On a besoin d'être rassuré par exemple. Et là du coup, les actes sont en quelques sortes un peu teintés. On le fait pour nous avant tout plus que pour l'autre, même si on essaye de se convaincre bien souvent que c'est pas le cas. C'est alors plus de l’égoïsme que de l'altruisme.
On pourrait dire aussi que lorsqu'on agit par amour, on agit par envie, tandis que lorsqu'on agit par peur, on agit par besoin.
C'est pour ça que dans l'exemple de cette dame que je viens de vous donner elle ne faisait pas vraiment les choses par amour même si bien évidemment ça ne veut pas pour autant dire qu'elle n'aime pas ses enfants. C'est juste qu'elle faisait les choses principalement par rapport à ses propres peurs. Elle faisait donc les choses par rapport à elle même et non pas par rapport à ses enfants.
Mais je vais vous donner d'autres exemples pour continuer d'illustrer tout ça, en vous partageant des exemples plus personnels.
COMMENT J'AI PERDU PLUS DE 15 kg
Y a quelques années en arrière, j'avais 15 kg en plus.
Je ne me sentais vraiment pas bien dans mon corps en partie à cause de ça. Et j'avais extrêmement peur de prendre plus de poids du coup. J'étais angoissée quand je mangeais quelque chose. A chaque fois je me disais, "alala ça, ça va se retrouver dans mes cuisses, je vais jamais réussir à m'en débarrasser, ça va être affreux." La nourriture était devenue presque une obsession. J'étais pas du tout sereine par rapport à la nourriture, y avait donc beaucoup d'angoisses.
Et quand j'essayais de faire attention à ce que je mangeais, ça tenait jamais, et j'arrivais pas à perdre mes kilos. J'avais même tendance à en prendre quelques uns en plus.
Et puis j'ai commencé à faire un travail sur moi. J'ai commencé à explorer un peu plus mes angoisses par rapport au fait de prendre du poids, en me demandant notamment pourquoi je ne voulais absolument pas prendre plus de poids. De quoi j'avais peur exactement.
J'avais peur en fait d'être encore plus rejetée, j'avais peur de me perdre, de ne pas être moi-même...
Et c'est là que j'ai eu un déclic. Je me suis aperçue que j'étais en fait déjà en train de vivre ce dont j'avais peur. Comme j'étais, avec mes kilos en plus, j'étais déjà en train de vivre du rejet. Je me rejetais moi-même. Et puis je me sentais déjà un peu rejetée par les autres. Je me sentais déjà complètement paumée. Et je n'étais déjà pas moi-même. Parce que je savais que ces kilos en plus que j'avais, ça n'était pas moi. J'essayais même de cacher le vrai moi derrière ces kilos.
Donc là je me suis dit mais ça sert à quoi d'avoir peur d'un truc alors que je suis déjà en train de le vivre. Et si je suis déjà en train de le vivre, ça veut dire que je suis déjà en train d'y faire face, donc pourquoi avoir peur ? A ce moment là, je me suis aperçue que ça n'avait plus aucun sens pour moi d'être autant angoissée à l'idée de prendre du poids.
J'ai aussi pris conscience à quel point j'avais vraiment maltraité mon corps pendant plusieurs années en mangeant n'importe comment et en ne faisant plus vraiment de sport. Et là je me suis dit mais je suis une vraie garce en fait. Je maltraite mon corps, et lui malgré tout il est toujours là. Il continue toujours de me porter, et de me supporter aussi. Et d'un coup, j'ai ressenti beaucoup de compassion pour mon corps. Comme si je m'étais mise à la place de mon corps quelques instants, et que j'arrivais à voir et à ressentir la douleur que je lui avais infligé pendant tout ce temps.
De là, je me suis faite la promesse de ne plus continuer à lui faire du mal comme ça et de commencer enfin à le respecter et à prendre soin de lui. Et cette promesse je l'ai vraiment tenue, et je continue toujours de le faire. Et alors, y a quelque chose qui a complètement changé en moi. C'était cette fois ci, l'amour qui me disait qu'il était temps que je me mette à manger correctement, et que je retrouve un rapport plus sain avec la nourriture. Mais j'avais plus peur de prendre des kilos. Tout ce qui m'importait c'était que mon corps se sentent bien. J'étais même prête à prendre des kilos en plus si il fallait, et si c'était ce dont il avait besoin. Je me suis promise de laisser faire mon corps.
Et à partir du moment où j'ai commencé à accepter ma peur, j'ai perdu mes kilo assez rapidement. J'étais même presque inquiète parce que ça s'est fait en à peine 2 mois. Je dirais pas que ça s'est facilement non plus parce que je me suis mise à faire beaucoup de sport et je peux vous assurer que j'ai transpiré, mais je sentais en moi que quoi que je fasse, j'allais finir par les perdre ses kilo là, le sport m'a permis en quelques sortes d'accélérer les choses.
Et ses kilos, je ne les ai jamais repris depuis.
Mais ce qui a fait vraiment que j'ai pu les perdre, c'est que j'ai commencé à aimer mon corps avec mes kilos en trop. Et ça c'est un point extrêmement important. Parce que bien souvent on pense que c'est seulement quand on aura perdu ses kilo qu'on se sentira mieux. En réalité je suis plutôt convaincue que c'est l'inverse. C'est lorsqu'on commence à se sentir mieux dans son corps qu'on peut commencer à perdre du poids. En tout cas, ça a été le cas pour moi. Et maintenant je me dis que ça me paraît logique en fait que ce soit comme ça comme ça fonctionne. Après tout, pourquoi est ce qu'il faudrait attendre d'atteindre un objectif pour se sentir bien. Autant commencer à être bien tout de suite non ? C'est ce que j'ai choisi de faire, et je le regrette pas.
Donc tout ça pour dire que c'est lorsque j'ai décidé de perdre du poids non plus par peur mais par amour pour mon corps que j'ai pu les perdre.
Et je pourrais vous donner tellement d'autres exemples. C'est comme ça que je me suis libérée de mes peurs également, en apprenant à les aimer. Je pense que c'est aussi comme ça que j'ai pu faire décoller mon cabinet. Quand j'ai arrêté d'avoir peur de ne pas avoir assez de clients pour pouvoir payer mes clients et quand j'ai commencé à faire des séances vraiment parce que j'aimais ça, et non plus parce que j'étais dans le besoin.
Mais je pourrais parler aussi de toutes ces personnes qui ont accompli des choses merveilleuses par amour. Quand on est motivé par l'amour, c'est assez incroyable toutes les choses qu'on peut faire.
LE PROBLÈME N'EST PAS LA PEUR
Ceci dit, si vous me connaissez, vous savez que j'adore la peur, c'est pour ça que je ne vous dirais pas non plus qu'il faudrait surtout pas faire des choses par peur. Parce que ce serait complètement faux. La peur fait faire aussi des choses incroyables. Mais c'est là qu'il y a une subtilité. Pour que cette peur puisse faire des belles choses, il faut l'accepter. C'est ce qui donne par exemple naissance au courage. J'aime bien dire que le courage ce n'est pas l'absence de peur, mais c'est avancer avec la peur.
Malheureusement, dans beaucoup de cas, les personnes cherchent à rejeter la peur. Et c'est ça justement qui fait que les choses ne fonctionnent pas comme on le voudrait parfois. C'est ce qui faisait que j'arrivais pas à perdre mes kilos. Je rejetais la peur de prendre du poids. Quand j'ai commencé à l'accepter, ça s'est débloqué d'un coup.
Et pendant un moment je me suis demandée pourquoi lorsqu'on acceptait la peur, ça nous permettait justement de faire des belles choses. Et au bout d'un moment ça a fait tilt dans ma tête, et ça me paraît évident maintenant. C'est tout simplement parce que lorsqu'on accepte la peur, on fait en fait preuve d'amour. C'est en tout cas, la conclusion que j'en ai tiré. Et quand j'ai pris conscience de ça, ça m'a retourné un peu le cerveau.
Parce que l'amour, ou ce qu'on pourrait appeler le véritable amour, accepte tout sans exception. Y compris et surtout les choses qu'on pense être négatives. Il accepte sans juger.
J'aime beaucoup prendre la métaphore de la lumière pour expliquer ce qu'est l'amour. Je vais vous renvoyer au cours de physique au collège dans lequel vous avez normalement tous du apprendre que la couleur blanche est en fait composé de toutes les autres couleurs, lorsqu'on la fait passer par un prisme. Tandis que le noir est lui l'absence de couleur. C'est d'ailleurs pour ça que le noir n'est pas considéré comme étant une couleur.
Et ben ce serait la même chose pour la peur et l'amour. L'amour serait la lumière blanche dans le sens où elle est composée de toutes les autres émotions, y compris la peur. Et la peur serait le noir, c'est à dire l'absence d'amour.
C'est pour cette raison que je suis convaincue que pour se libérer de n'importe quelle peur, vraiment n'importe laquelle, il faut commencer par apprendre à l'aimer. Et c'est vraiment ce que j'ai essayé de faire au travers de mon livre et de tous les exercices que je vous propose.
Mais en réalité ce serait valable pour tous les autres problèmes que vous pouvez avoir. C'est lorsqu'on apprend à aimer notre problème qu'on peut commencer à aller mieux. Toutes les personnes que je reçois en